mardi 6 avril 2010

Le deuxième roman paru chez Gaïa en 2005 s'intitule Noces écarlates, après avoir porté des noms variés:
D'outre existence,
Mais délivre-nous du mal.

Il s'agit en réalité d'un patchwork de petits récits mettant en scène un couple qui se réincarne à travers les âges: Atlantide, Mésopotamie, Palestine au temps du Christ, sous Philippe Le Bel, époque des romantiques et de la jeune France. Le récit cadre se situe dans un futur proche, au sein de la Grande Arche de la Défense qui symbolise une société régie par un collège de médecins omnipotent: le conseil Thérapeutika, qui souhaite voir se créer un monde où le corps de l'Homme serait exempt de toute anomalie, une société panthéïste célébrant une chair devenue l'éternelle prison d'une âme empêchée de se réincarner et donc d'évoluer:
Un cauchemar dans lequel j'ai mis beaucoup de mes peurs, de mes croyances et de mes visions et que je dédie à deux de mes maîtres: Anasthase de Flore et Hubert Matteï.

Romans

Gaïa est la maison d'édition qui m'a mis le pied à l'étrier en acceptant dès 2001 de publier un roman historique né de ma rencontre avec la ville d'Istanbul:
Bélisaire ou le mendiant de Sainte Sophie
Pour réaliser cet ouvrage, je n'ai eu qu'à développer certaines images puissantes qui m'ont envahi alors que je visitais, avec une classe de première dont j'étais responsable, des monuments chargés d'Histoire tels que la basilique Sainte Sophie ou les citernes de Yerebatan dans lesquelles une de mes élèves s'est évanouie à la vue de la tête de la méduse enfoncée dans une eau noire et lisse comme un miroir diabolique.
Il n'en fallut pas plus pour que naisse l'intrigue et l'idée d'une Bysance souterraine, repère d'une secte perse adonnée à la magie la plus noire, issue d'anciens cultes zoroastriens. J'ai été conforté dans cette idée par la lecture d'un ouvrage de Procope, hagiographe de l'empereur Justinien et ennemi déclaré de son épouse l'impératrice Théodora dont il fait une adepte des mystères d'Isis et de la magie sexuelle.